L’histoire de ce caveau de famille commence en 1863, le 20 avril. Ce jour-là, monsieur Léon PALLAIN, receveur de l’enregistrement à QUINGEYachète une concession à perpétuité de 2 m² de terrain au cimetière de Besançon, pour l’inhumation de son frère Pierre. Léon PALLAIN meurt quelques mois plus tard...

            Le 27 décembre 1865, une troisième concession sera aquise par Mme Veuve PALLAIN.

< Le caveau en 1899 ou 1900 ...et en 1994 >

Mais qui était ce Léon PALLAIN et son épouse, et qu’ont-ils à voir avec nous ? Tout simplement que Madame veuve Léon PALLAIN était née Clémentine FUSENOT. Elle se retrouva veuve à moins de vingt-huit ans.

           Elle épousa en secondes noces Claude-Joseph VATAGEOT,pharmacien, notre ancêtre de MARNAY (Hte Saône), présenté dans le bulletin n° 1

           Ce sont donc d’abord les membres de la famille PALLAIN qui ont été déposés dans ces concessions, puis Claude-Joseph VATAGEOT. C’est en 1899 que Eugène ISNARD, son gendre, a fait construire le caveau lui-même, et la première photo a très probablement été prise à cette époque.

            La note du marbrier VERMOT, en avril 1899 précise le prix de la confection du caveau, soit 475 Frs. La plaque portant les trois noms PALLAIN - VATAGEOT - ISNARD a été posée en novembre de la même année.

            La femme d’Eugène, Mathilde VATAGEOT, étant la seule descendante des époux Claude-Joseph VATAGEOT / Clémentine FUSENOT veuve PALLAIN, tous les descendants d’Eugène se trouvent être cohéritiers de ce caveau.

            Malheureusement, en regardant cette seconde photo prise en 1994, il semble être maintenant en bien mauvais état, et la grille à disparu.

           Les actes de propriétés successifs ont été passés chez Me PETITHUGUENIN, notaire à BESANCON, à savoir, le 1er acte le 20 Avril 1863, sous le numéro 1451 ; le deuxième (1er agrandissement) le 17 Août 1864, sous le numéro 1531 et le troisième (2ème agrandissement), le 27 Décembre 1865, numéro 1615

            Le caveau se trouve situé dans le cimétière des Chaprais, à BESANCON : petite entrée du cimétière située Rue Supérieure, à l’opposé de l’entrée principale.

            Tourner à droite. Puis, à la fin du premier tournant à gauche (20 mètres environ de l’entrée), le caveau est à 6 m à droite de l’allée (ouest).

            Voici la transcription du troisème achat d’une concession à perpetuité de 2 m², faite en le 27 septembre 1865. Cet achat complétant les deux précédents faits pour la même surface, permettra plus tard la construction du caveau

Par-devant Me Paul Lucien PETITHUGUENIN et son collègue, notaires à BESANCON, soussignés

Ont comparu

Me Charles César CLERC de LANDRESSE, Avocat à la Cour Impériale de BESANCON, Officier de la Légion d’honneur, Officier de l’Instruction Publique, demeurant en cette ville;

Agissant comme Maire de ladite ville et comme autorisé à l’effet des présentes par ordonnance royale en date du dix octobre mil-huit-cent-vingt-quatre, publiée et affichée, le vingt-huit décembre suivant,

Et Mad; Clémentine FUSENOT, veuve PALLAIN, rentière, demeurant à BESANCON, rue du Mont Sainte-Marie,

Lesquels ont fait ce qui suit :

Me CLERC de LANDRESSE, en sadite qualité, cède par ces présentes, à perpétuité, à Mad. veuve PALLAIN, sus-nommée, qui accepte, une place dans le cimetière nouveau de la ville de BESANCON, pour servir d’agrandissement aux numéros 1531 et 1451.

Cette place, située dans le grand Carré C-1 du plan de la partie du cimetière réservée aux concessions à perpétuité, porte le numéro 1615, et contient deux mètres carrés.

En conséquence, Mad. veuve PALLAIN susnommée, ses parents, successeurs et amis, sont autorisés à fonder et devront entretenir tous monuments funéraires, tant au-dessus, qu’au dessous du sol, présentement cédé, si mieux ils n’aiment les détruire, obligés qu’ils demeurent à se conformer aux règlements de la police du cimetière, et notamment à l’arrêté réglementaire pris par Mr le Maire de la ville de BESANCON, le quatre avril mil huit cent vingt-trois.

Cette concession est faite à raison de soixante francs le mètre carré, moyennant cent vingt. francs

Ce prix revient à la ville de BESANCON pour deux tiers et au bureau de bienfaisance de la dite ville pour l’autre tiers.

Conformément à la délibération de son conseil de famille, en date du vingt deux novembre mil huit cent cinquante, approuvé par décret du président de la République le vingt six mars suivant.

Mad. veuve PALLAIN s’engage à payer sans délai cette somme de cent vingt francs à la caisse et entre les mains de Mr le Receveur Municipal de la ville de BESANCON.

Dont acte

Fait et passé à BESANCON en l’hôtel de ville pour Me CLERC de LANDRESSE, et en sa demeure pour Mad. veuve PALLAIN.

L’an mil huit cent soixante cinq,

Le vingt-sept décembre

Et les parties ont signé avec les notaires après lecture faite.

Suivent les signatures, veuve PALLAIN, CLERC de LANDRESSE, PETITHUGUENIN et  BRETEGNIER.

En marge est écrit :

Enregistré à BESANCON, le vingt huit décembre mil huit cent soixante cinq, folio 38,...........Reçu quatre francs, quatre vingt centimes, décime et demi, soixante douze centimes

(Signé) Versey